Arqueologia, Historia Antigua y Medieval - Terrae Antiqvae
Red social de Arqueologos e Historiadores
Dos nuevas publicaciones y un artículo en pdf
Paso al grupo noticias y datos complementarios sobre dos nuevas publicaciones que cuentan con una amplia base epigráfica, y adjunto una publicación en pdf por cortesía de su autor:
1) L’expression du pouvoir au début de l’Empire. Autour de la Maison Carrée à Nîmes (Actes du colloque organisé à l’initiative de la ville de Nîmes et du Musée archéologique, Nîmes, Carré d’Art, 20-22 Octobre 2005), dirs. Michel CHRISTOL et Dominique DARDE, Errance éditions, 2009.
RÉSUMÉ
La Maison Carrée de Nîmes exerce un réel pouvoir d'attraction, tant sur les habitants de la ville que sur les visiteurs. Ce qui fascine ? La beauté du monument, à l'architecture équilibrée et à la décoration d'une simplicité recherchée. Mais la Maison Carrée, c'est aussi le symbole du nouveau pouvoir qui s'établit à Rome à l'époque augustéenne. En 27 avant J. -C. , Auguste crée un nouveau régime : le principat. Bâti sur les décombres des guerres civiles qui l'opposèrent aux assassins de Jules César, puis à Marc Antoine et Cléopâtre, le principat maintient d'abord la fiction d'une continuité de la République romaine.
Il lui faut ensuite se donner une légitimité et assurer sa pérennité, afin de survivre à son fondateur. Auguste va donc faire oeuvre de propagande. Entre le centre du pouvoir et les provinces s'est mise en place une communication politique qui insiste sur la paix et l'abondance retrouvées grâce à l'action du Prince. L'entourage d'Auguste et sa famille ont aussi leur place dans cette mise en scène, en particulier ses petits-fils : les "princes de la jeunesse" Caius et Lucius.
La mort précoce de ces derniers, qu'Auguste considérait comme les continuateurs de son oeuvre, et le traumatisme qu'elle engendre dans tout l'empire, suivie de leur divinisation, ont suscité un culte dynastique qui contribuera aussi à la survie du régime. Un exemple exceptionnel est fourni par la Maison Carrée : un temple dédié aux princes de la jeunesse. En cette période où une minorité de la population seule savait lire, Auguste et ses successeurs vont inscrire, dans la pierre des monuments, un nouveau langage graphique.
Mais la Maison Carrée, c'est aussi l'histoire du formidable travail d'archéologues et d'érudits, parmi lesquels Jean-François Séguier, qui déchiffra l'inscription de la façade. A l'occasion du bimillénaire de la construction de la Maison Carrée, à l'initiative de la Ville de Nîmes et du Musée archéologique, une réflexion à plusieurs voix s'est engagée, associant historiens, archéologues, historiens de l'art et linguistes.
Le bilan présenté insère la Maison Carrée dans le contexte plus large de l'Empire romain et de l'ensemble de la Gaule. Les divers chapitres abordent les formes que prend le nouveau pouvoir qui s'établit à Rome et les réalisations auxquelles donne lieu son acceptation. L'architecture et son décor, la statuaire, les images monétaires sont interrogés sur leur capacité d'expression et de suggestion. Les textes, ceux des auteurs de l'époque, historiens ou poètes, autant que les inscriptions gravées sur les monuments publics ou dans les lieux de la vie collective éclairent aussi ces changements politiques et idéologiques.
D'amples perspectives sont ainsi tracées, qui donnent à l'ouvrage un incontestable contenu historique. En même temps la Maison Carrée, comme monument du présent, est replacée dans sa durée jusqu'à l'époque moderne, puisqu'on envisage son intégration dans les quartiers de la ville aux époques récentes et sa situation dans l'imaginaire urbain.
Sommaire
Préface... 7
Introduction générale... 8
PREMIÈRE PARTIE : Le temps d’Auguste : Le prince, sa famille, l’Empire, la transmission du pouvoir...... 11
L’ambiguïté du principat augustéen Jean-Louis FERRARY.... 13
La mise en scène autobiographique du principat augustéen John SCHEID..... 19
La DOMUS AUGUSTI palatine, une instance au service d’une vénération familiale Manuel ROYO... 23
DOMUS AUGUSTA: l’autre maison d’Auguste Philippe MOREAU..... 33
Les rois amis et alliés face au principat : rapports personnels, représentations du pouvoir et nouvelles stratégies diplomatiques dans l’Orient méditerranéen Arnaud SUSPENE .... 45
De Nîmes à Lesbos : Agrippa et le patronage des cités Jean-Michel RODDAZ... 53
C. et L. César : les points forts d’une iconographie Jean-Charles BALTY... 59
Les décrets de Pise en la mémoire de Caius et Lucius Isabelle COGITORE.... 69
Le statut posthume de Caius et Lucius César Frédéric HURLET.... 75
DEUXIÈME PARTIE : Dans l’Occident romain: la Gaule Narbonnaise, Nîmes et la Maison Carrée.... 83
La Gaule chevelue entre César et Auguste Michel REDDE ... 85
Les hommages rendus à Caius et Lucius CAESAR dans les provinces gauloises et alpines Emmanuelle ROSSO... 97
Les «villes d’Auguste» en Narbonnaise. Nouvelles recherches sur Arles et Nîmes Pierre GROS...111
Nouveaux regards sur la zone du grand temple d’Orange Michel JANON, Xavier LAFON et Jean-Louis PAILLET... 119
Le sanctuaire augustéen de Vernègues et ses transformationsSandrine AGUSTA-BOULAROT, Alain BADIE et Marie-Maure LAHARIE..... 131
L’apport de l’archéologie préventive à la connaissance du forum de Nîmes Marc CELIE et Martial MONTEIL... 159
L’enracinement d’un décor augustéen à Nîmes : le rinceau Gilles SAURON..... 169
La présence du prince dans les cités : le cas de Nîmes et d’Auguste Michel CHRISTOL.... 177
Restaurations et interprétations de la Maison Carrée du XVIe au XIXe siècle Gérard CAILLAT.. 187
Aménagement des abords de la Maison Carrée : un plan d’urbanisme exemplaire Corinne POTAY.... 201
La Maison Carrée et Jean-François Séguier autour de 1850 : à propos de deux textes de Gaston BoissierVéronique KRINGS.... 211
Index.... 221
Michel Christol est professeur d'histoire romaine à l'Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il est l'auteur de Regards sur l'Afrique romaine et L'Empire romain du IIIe siècle aux éditions Errance. - Dominique Darde est conservateur du Musée archéologique de Nîmes.
ISBN 978-2-87772-380-0, precio 34 euros (aquí por 32,30)
.............
2) A. Kolb, y J. Fugmann, Tod in Rom. Grabinschriften als Spiegel römischen Lebens, serie Kulturgeschichte der Antiken Welt nº 106, Mainz, Zabern, 2008.
Resumen: Grabmonumente dienten in der Antike wie heute der Erinnerung an die Verstorbenen und markierten den Ort der Bestattung. Sie gehören zu den interessantesten Zeugnissen antiker Lebenswelt und offenbaren ganz unterschiedliche Facetten antiker Alltagskultur, indem sie über Menschen und Lebensläufe, Berufe, Karrieren und Schicksale Auskunft geben - dabei spannt sich der Bogen vom Sklaven bis zum römischen Kaiser und seiner Familie.
(Igual que hoy en día, los monumentos fúnebres servían en la Antigüedad para recordar a los difuntos y para señalar el lugar de su enterramiento. Son de los más interesantes testimonios de la vida en la Antigüedad, y ofrecen datos sobre los aspectos más diversos de la vida cotidiana antigua, sobre las gentes y sus vidas, profesiones, carreras y destinos; en ellos se puede encontrar desde esclavos hasta el emperador romano y su familia.)
Prof. Dr. Anne Kolb lehrt Alte Geschichte an der Universität Zürich. - Dr. Joachim Fugmann ist Dozent für Latinistik an der Universität in Konstanz und Lehrbeauftragter am Seminar für Klassische Philologie der Universität Zürich.
* Recensión del libro: Renate Lafer: Rezension zu: Kolb, Anne; Fugmann, Joachim: Tod in Rom. Grabinschri....
(Noticias originales vía Prof. Angela Donati, Secretaria General de la L'Association Internationale d'Epigraphie Grecque et Latine (A.I.E....)
............
3) El siguiente texto ha sido dado a conocer por cortesía del autor. Se trata de su contribución en las actas del coloquio FERCAN que reseñé aquí hace unos días:
José d'Encarnação, "I nomi teoforici del celta antico: individuazione, classificazione, divinità venerate e cronologia relativa", Dedicanti e cultores nelle religioni celtiche (ed. Antonio Sartori), Quaderni di Acme 104, Università degli Studi di Milano, Milán 2008, pp. 61-71.
Se encontrará en el archivo adjunto a este post.
1) L’expression du pouvoir au début de l’Empire. Autour de la Maison Carrée à Nîmes (Actes du colloque organisé à l’initiative de la ville de Nîmes et du Musée archéologique, Nîmes, Carré d’Art, 20-22 Octobre 2005), dirs. Michel CHRISTOL et Dominique DARDE, Errance éditions, 2009.
RÉSUMÉ
La Maison Carrée de Nîmes exerce un réel pouvoir d'attraction, tant sur les habitants de la ville que sur les visiteurs. Ce qui fascine ? La beauté du monument, à l'architecture équilibrée et à la décoration d'une simplicité recherchée. Mais la Maison Carrée, c'est aussi le symbole du nouveau pouvoir qui s'établit à Rome à l'époque augustéenne. En 27 avant J. -C. , Auguste crée un nouveau régime : le principat. Bâti sur les décombres des guerres civiles qui l'opposèrent aux assassins de Jules César, puis à Marc Antoine et Cléopâtre, le principat maintient d'abord la fiction d'une continuité de la République romaine.
Il lui faut ensuite se donner une légitimité et assurer sa pérennité, afin de survivre à son fondateur. Auguste va donc faire oeuvre de propagande. Entre le centre du pouvoir et les provinces s'est mise en place une communication politique qui insiste sur la paix et l'abondance retrouvées grâce à l'action du Prince. L'entourage d'Auguste et sa famille ont aussi leur place dans cette mise en scène, en particulier ses petits-fils : les "princes de la jeunesse" Caius et Lucius.
La mort précoce de ces derniers, qu'Auguste considérait comme les continuateurs de son oeuvre, et le traumatisme qu'elle engendre dans tout l'empire, suivie de leur divinisation, ont suscité un culte dynastique qui contribuera aussi à la survie du régime. Un exemple exceptionnel est fourni par la Maison Carrée : un temple dédié aux princes de la jeunesse. En cette période où une minorité de la population seule savait lire, Auguste et ses successeurs vont inscrire, dans la pierre des monuments, un nouveau langage graphique.
Mais la Maison Carrée, c'est aussi l'histoire du formidable travail d'archéologues et d'érudits, parmi lesquels Jean-François Séguier, qui déchiffra l'inscription de la façade. A l'occasion du bimillénaire de la construction de la Maison Carrée, à l'initiative de la Ville de Nîmes et du Musée archéologique, une réflexion à plusieurs voix s'est engagée, associant historiens, archéologues, historiens de l'art et linguistes.
Le bilan présenté insère la Maison Carrée dans le contexte plus large de l'Empire romain et de l'ensemble de la Gaule. Les divers chapitres abordent les formes que prend le nouveau pouvoir qui s'établit à Rome et les réalisations auxquelles donne lieu son acceptation. L'architecture et son décor, la statuaire, les images monétaires sont interrogés sur leur capacité d'expression et de suggestion. Les textes, ceux des auteurs de l'époque, historiens ou poètes, autant que les inscriptions gravées sur les monuments publics ou dans les lieux de la vie collective éclairent aussi ces changements politiques et idéologiques.
D'amples perspectives sont ainsi tracées, qui donnent à l'ouvrage un incontestable contenu historique. En même temps la Maison Carrée, comme monument du présent, est replacée dans sa durée jusqu'à l'époque moderne, puisqu'on envisage son intégration dans les quartiers de la ville aux époques récentes et sa situation dans l'imaginaire urbain.
Sommaire
Préface... 7
Introduction générale... 8
PREMIÈRE PARTIE : Le temps d’Auguste : Le prince, sa famille, l’Empire, la transmission du pouvoir...... 11
L’ambiguïté du principat augustéen Jean-Louis FERRARY.... 13
La mise en scène autobiographique du principat augustéen John SCHEID..... 19
La DOMUS AUGUSTI palatine, une instance au service d’une vénération familiale Manuel ROYO... 23
DOMUS AUGUSTA: l’autre maison d’Auguste Philippe MOREAU..... 33
Les rois amis et alliés face au principat : rapports personnels, représentations du pouvoir et nouvelles stratégies diplomatiques dans l’Orient méditerranéen Arnaud SUSPENE .... 45
De Nîmes à Lesbos : Agrippa et le patronage des cités Jean-Michel RODDAZ... 53
C. et L. César : les points forts d’une iconographie Jean-Charles BALTY... 59
Les décrets de Pise en la mémoire de Caius et Lucius Isabelle COGITORE.... 69
Le statut posthume de Caius et Lucius César Frédéric HURLET.... 75
DEUXIÈME PARTIE : Dans l’Occident romain: la Gaule Narbonnaise, Nîmes et la Maison Carrée.... 83
La Gaule chevelue entre César et Auguste Michel REDDE ... 85
Les hommages rendus à Caius et Lucius CAESAR dans les provinces gauloises et alpines Emmanuelle ROSSO... 97
Les «villes d’Auguste» en Narbonnaise. Nouvelles recherches sur Arles et Nîmes Pierre GROS...111
Nouveaux regards sur la zone du grand temple d’Orange Michel JANON, Xavier LAFON et Jean-Louis PAILLET... 119
Le sanctuaire augustéen de Vernègues et ses transformationsSandrine AGUSTA-BOULAROT, Alain BADIE et Marie-Maure LAHARIE..... 131
L’apport de l’archéologie préventive à la connaissance du forum de Nîmes Marc CELIE et Martial MONTEIL... 159
L’enracinement d’un décor augustéen à Nîmes : le rinceau Gilles SAURON..... 169
La présence du prince dans les cités : le cas de Nîmes et d’Auguste Michel CHRISTOL.... 177
Restaurations et interprétations de la Maison Carrée du XVIe au XIXe siècle Gérard CAILLAT.. 187
Aménagement des abords de la Maison Carrée : un plan d’urbanisme exemplaire Corinne POTAY.... 201
La Maison Carrée et Jean-François Séguier autour de 1850 : à propos de deux textes de Gaston BoissierVéronique KRINGS.... 211
Index.... 221
Michel Christol est professeur d'histoire romaine à l'Université de Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il est l'auteur de Regards sur l'Afrique romaine et L'Empire romain du IIIe siècle aux éditions Errance. - Dominique Darde est conservateur du Musée archéologique de Nîmes.
ISBN 978-2-87772-380-0, precio 34 euros (aquí por 32,30)
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2) A. Kolb, y J. Fugmann, Tod in Rom. Grabinschriften als Spiegel römischen Lebens, serie Kulturgeschichte der Antiken Welt nº 106, Mainz, Zabern, 2008.
Resumen: Grabmonumente dienten in der Antike wie heute der Erinnerung an die Verstorbenen und markierten den Ort der Bestattung. Sie gehören zu den interessantesten Zeugnissen antiker Lebenswelt und offenbaren ganz unterschiedliche Facetten antiker Alltagskultur, indem sie über Menschen und Lebensläufe, Berufe, Karrieren und Schicksale Auskunft geben - dabei spannt sich der Bogen vom Sklaven bis zum römischen Kaiser und seiner Familie.
(Igual que hoy en día, los monumentos fúnebres servían en la Antigüedad para recordar a los difuntos y para señalar el lugar de su enterramiento. Son de los más interesantes testimonios de la vida en la Antigüedad, y ofrecen datos sobre los aspectos más diversos de la vida cotidiana antigua, sobre las gentes y sus vidas, profesiones, carreras y destinos; en ellos se puede encontrar desde esclavos hasta el emperador romano y su familia.)
Prof. Dr. Anne Kolb lehrt Alte Geschichte an der Universität Zürich. - Dr. Joachim Fugmann ist Dozent für Latinistik an der Universität in Konstanz und Lehrbeauftragter am Seminar für Klassische Philologie der Universität Zürich.
* Recensión del libro: Renate Lafer: Rezension zu: Kolb, Anne; Fugmann, Joachim: Tod in Rom. Grabinschri....
(Noticias originales vía Prof. Angela Donati, Secretaria General de la L'Association Internationale d'Epigraphie Grecque et Latine (A.I.E....)
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3) El siguiente texto ha sido dado a conocer por cortesía del autor. Se trata de su contribución en las actas del coloquio FERCAN que reseñé aquí hace unos días:
José d'Encarnação, "I nomi teoforici del celta antico: individuazione, classificazione, divinità venerate e cronologia relativa", Dedicanti e cultores nelle religioni celtiche (ed. Antonio Sartori), Quaderni di Acme 104, Università degli Studi di Milano, Milán 2008, pp. 61-71.
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